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La vie humaine est brève et insignifiante face aux cycles éternels de la nature, telle un éclair se perdant dans l’éternité.
Chez Confucius et chez de nombreux poètes de la Chine antique, l’existence est souvent assimilée à un cours d’eau incontrôlable et immuable. Face à cette éternité, la sagesse de Confucius nous apporte une ligne de conduite, une vie réussie en 6 étapes (Les Entretiens, chapitre II.4).
Etape 1: « A quinze ans, ma volonté était tendue vers l’étude »
Selon Confucius, étudier pour s’améliorer est l’un des fondements nécessaires à toute vie réussie et à toute société harmonieuse.
Aujourd’hui l’étude s’appréhende beaucoup plus tôt qu’à l’époque de Confucius certes mais ce qui importe ici, ce n’est pas tant l’apprentissage pur de connaissances, c’est avant tout l’état d’esprit dans lequel cet apprentissage doit se faire. C’est à partir de l’adolescence que nous pouvons réellement commencer à raisonner dans une optique d’apprentissage à long terme. Pourquoi apprendre telle chose ? Qu’est-ce que cela va m’apporter ?
Une vie réussie passe par une prise de conscience autonome, assez tôt, des bienfaits de l’étude et du savoir, de leur nécessité.
L’étude pour s’améliorer. Cette pierre angulaire du confucianisme influence encore grandement les jeunes étudiants chinois d’aujourd’hui. L’éducation revêt en Chine une importance centrale car vitale. Nombreux sont les très jeunes enfants qui, dès l’âge de 5 ans, poussés par des parents insensés, entament une course effrénée vers le savoir "utile". Un emploi du temps démentiel qui néglige certaines étapes essentielles de la vie d’un enfant : le jeu, le loisir et l’introspection. La valeur de l’étude, comme celle du travail, a pris une place considérable au sein de la société chinoise d’aujourd’hui mais à quel prix ? Les contenus enseignés dans les écoles, d’une technicité effrayante, sont-ils vraiment en phase avec l’étude des valeurs que préconisait Confucius ?
Nous sommes en droit de nous poser la question de l’utilisation de préceptes honorables à des fins matérielles et, au final, peu recommandables.
Bien que très présent dans la société chinoise contemporaine, le principe d’étudier pour s’améliorer s’est semble-t-il détaché des valeurs confucéennes. Aujourd’hui l’amélioration visée est d’avantage matérielle que spirituelle et cette perversion des objectifs initiaux rend bancal tout le principe d’une vie réussie en 6 étapes telle que préconisée par Confucius.
Etape 2: « A trente ans, j’avais pris position »
Selon le Grand Sage, l’apprentissage continu de nos vingt premières années doit nous permettre d’appréhender la vie adulte plus sereinement et d’atteindre la trentaine en ayant « pris position ».
Jusqu’à trente ans, notre vie est tumultueuse. L’insouciance de l’enfance cède vite place aux soucis de l’adolescence puis à l’euphorie de l’entrée dans l’âge adulte et de nos vingt ans. Nous sommes submergés par des sentiments que nous apprenons difficilement à accepter: la colère, la jalousie, l’amour, la confiance, la haine, la rébellion…
A trente ans, on prend position. De quelle prise de position s’agit-il ? Celle de notre existence au sein de la société. Celle de notre existence par rapport à des valeurs intérieures.
C’est souvent à l’âge de trente ans que l’on fait un point sur sa vie et sur ses envies profondes. C’est un âge où l’être se retrouve à la croisée des chemins de l’existence. Ces chemins qui prennent fin comme ceux de l’insouciance et des rêves. Les chemins de la confrontation aux réalités du monde du travail, des règles établies et des principes moraux. Les chemins de l’engagement dans une vie de couple et de la responsabilisation qui suit l’arrivé d’un enfant. A trente ans, nous devons prendre position par rapport à tout cela.
Aujourd’hui malheureusement, la prise de position se base essentiellement sur des valeurs matérielles. Prendre position, de nos jours, c’est se situer sur une échelle de valeurs marchandes donc tangibles : pouvoir travailler, posséder une maison, une voiture, être marié (sans forcément aimer), avoir un enfant… On se juge par rapport à un idéal social trompeur qui se base sur le principe du désir insatisfait perpétuel.
La prise de position selon Confucius s’élabore à un niveau existentiel. C’est se situer pour être en phase avec les forces du Ying et du Yang. C’est trouver son emplacement entre le Ciel et la Terre, entre la société et la morale, entre l’être et la nature, entre le corps et la pensée.
Etape 3: « A quarante ans, je n’éprouvais plus d’incertitudes »
A quarante ans, pour Confucius, nous sommes dans la fleur de l’âge, dans l’épanouissement de soi.
Nous commençons à bénéficier d’une reconnaissance dans ce que nous faisons, au niveau professionnel et relationnel. Nous pouvons profiter des bienfaits d’une base familiale établie donc solide. Nous pouvons également puiser des ressources extraordinaires au sein de notre cercle d’amis, comme le ferait un chêne puisant dans la terre avec ses racines profondes.
A quarante ans, nos doutes par rapport à notre prise de position ne doivent plus perdurer, quitte à opérer quelques réajustements durant la trentaine.
Nous savons ce que nous voulons et où nous allons et cela nous donne une assurance réconfortante. Nous devenons sereins face à nos responsabilités franchissant un pas de plus vers l’harmonie de l’être avec de son environnement.
Etape 4: « A cinquante ans, je connaissais le décret Céleste »
Mais qu’est-ce donc ce décret Céleste dont parle ici Confucius ? Il s’agit en fait des principes naturels et spontanés que nous recevons du Ciel. Dans des termes plus réducteurs, nous pourrions définir cela comme étant le destin. Connaître le décret Céleste, c’est réussir à accepter ce que la vie nous réserve, que les évènements soient douloureux, joyeux ou neutres.
A cinquante ans, l’expérience accumulée, mais également la compréhension du monde qui nous entoure et des principes qui le composent, nous permettent de faire face aux circonstances que le Ciel nous impose. Les vagues de l’océan ne nous déstabilisent plus, au contraire, nous nous laissons portés par elles, profitant de leur énergie pour amorcer de nouveaux élans. Comprendre le décret Céleste, c’est aussi se résigner au fait que nous ne changerons pas le Monde pour l’adapter à nos envies. Nous comprenons alors que le bonheur se trouve dans l’intégration parfaite de notre être dans son environnement, et non l’inverse.
Ainsi à cinquante ans, nous nous sommes forgés une sagesse intérieure suffisamment grande pour ne plus blâmer les évènements et les gens qui nous entourent. Ces vertus du "laisser être" semblent encore très imprégnées dans la culture chinoise contemporaine.
Il est fréquent de voir en Chine des personnes d’un certain âge s’arrêter le long d’un chantier pour contempler, les mains dans le dos, les nombreuses grues à l’œuvre. Elles semblent assister, des heures durant, à un spectacle divertissant, celui d’un Monde incontrôlable qui avance. Ces retraités, pour la plupart, semblent se poser en observateurs de l’évolution de leur de pays, de leur ville, de leur quartier, de leur rue. Ils sont détachés, ils constatent et ils s’adaptent…
"S’adapter", voilà le mot central.
Dans l’Empire du Milieu, on préfère s’adapter plutôt que prévoir. Ce mode opératoire est d’ailleurs l’une des caractéristiques essentielles du monde chinois des affaires : on se lance d’abord, puis on voit se qui se passe ensuite et on s’adapte.
Les Occidentaux ont une approche souvent différente, il faut prévoir, anticiper, baliser le terrain avant d’entreprendre. Les investisseurs français ne jurent que par les Business Plans et les études de marchés, armes sans doute efficaces sur un marché mature et stable mais souvent inadaptées à un environnement en perpétuelle évolution comme peut l’être le marché chinois.
Les Chinois savent observer le Monde et s’adapter à lui. Vestige des règles de vie confucéenne ou simple réflexe de survie ? La discussion est ouverte.
Etape 5: « A soixante ans, j’avais l’oreille à l’unisson »
Pour Confucius avoir l’oreille à l’unisson signifie comprendre tout ce que l’on entend sans avoir besoin d’y réfléchir. C’est comprendre le sens profond (et souvent caché) des choses.
A soixante ans, notre compréhension des choses et des hommes est naturelle et bienveillante. Cette compréhension de la vie et des gens nous guide vers plus de tolérance et de compassion. Nous sommes alors ouverts et réceptifs et nos relations s’épanouissent pleinement, contribuant d’avantage à une meilleure harmonie entre les hommes mais également entre le monde et notre être intérieur.
Avoir l’oreille à l’unisson, c’est aussi pouvoir adapter son écoute et son discours en fonction des différents niveaux sur lesquels nos interlocuteurs communiquent. Nous pouvons alors comprendre parfaitement l’enfant, l’analphabète ou l’érudit.
Etape 6 : « A soixante-dix ans, en suivant les désirs de mon cœur, je ne transgressais aucune règle »
A soixante-dix ans nous atteignons un état de pleine réalisation. C’est le stade ultime de la sagesse selon Confucius qui part du principe qu’une vie pleinement réussie passe par la connaissance et la maîtrise de toutes les règles de vie et des principes supérieurs.
Quand les règles s’intègrent parfaitement dans notre quotidien, alors nous sommes libres d’accomplir tous nos désirs les plus profonds. Cet état de perfection ne s’atteint pas facilement, il se bâtit progressivement, tout au long de notre existence, grâce notamment à notre apprentissage, à nos expériences, à nos erreurs et aux corrections que nous y apportons. L’amélioration perpétuelle, si chère à Confucius doit nous permettre d’atteindre ce niveau de sagesse. Nous entrons alors dans la plénitude, en osmose parfaite avec les règles et les principes de la vie. C’est alors que nous pourrons pleinement et véritablement des désirs de notre cœur.
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